Grande-Terre de Guadeloupe

La Grande-Terre est connue pour sa côte sud de plages et lagons où se concentrent les plus grands hôtels. Elle forme l’une des deux ailes du papillon. A l’époque des conquêtes coloniales européennes, elle ne présentait tout d’abord pas d’intérêt. Peu fertile, recouverte d’une végétation dense et sèche, coupante. C’est avec l’arrivée de la culture de la canne à sucre, que les Français ont commencé à la défricher. La terre plus plate que l’île volcanique, se prête à cette culture. C’est aussi cette culture de la canne en Grande-Terre qui a accentué violemment la traite négrière. La coupe de la canne est très physique; les habitations nécessitaient plusieurs milliers d’esclaves.
La culture de la canne est toujours très présente sur l’île. On y raffine encore du sucre mais elle sert surtout à produire du rhum.

La Grande-Terre possède la capitale dite économique de la Guadeloupe : Pointe-à-Pitre. L’aéroport international est construit à coté. Pour les visiteurs, la Grande-Terre se découpe en quatre parties : la côte sud; appelée Riviera de la Guadeloupe, première destination touristique concentre les complexes hôteliers à proximité des plages de sable blanc et cocotiers et des lagons turquoises. La côte ouest, orientée vers l’Atlantique, propose aussi de belles étendues de plages de sable blanc. Plus exposée aux vagues, elle offre de beaux spots de surf. Le nord est marqué par les falaises; de magnifiques paysages et balades sur le littoral à faire. La côte Est, moins exploitée pour le tourisme est restée authentique et là aussi de belles plages s’offrent aux amateurs sur le grand lagon de la Réserve marine du nord le GRAND-CUL-de-SAC Marin.

Le patrimoine historique est visible dans les parties plus rurales ainsi qu’à Pointe-à-Pitre, la capitale économique de la Guadeloupe, fondée par les Anglais. Pour sortir le soir, Le Gosier reste le lieu privilégié. Mais Sainte-Anne et Saint-François proposent de nombreux restaurants souvent animés le soir.