Baillif - Guadeloupe
Son nom viendrait d’un des premiers habitants (colons) Robert Baillif.
Les premiers habitants de Baillif furent des pères dominicains. Cette commune a été une des premières à se lancer dans la culture de la canne à sucre. Baillif concentre son activité sur la production fruitière dans ses hauteurs et en commerce zone industrielle en bord de mer.
Cependant, Baillif renferme des secrets bien gardés !
les incontournables
Tour du père Labat
Ancienne tour défensive construite en 1703 contre les Anglais, la Tour du père Labat se trouve au bord de mer à l’entrée nord de la zone d’activité de Baillif.
L’épaisseur des murs est particulièrement imposante.
Pétroglyphes ou Roches Gravées de Plessis
Les pétroglyphes amérindiens, roches gravées de la Caraïbes, sont théoriquement sur le territoire de Vieux-Habitants mais leur accès est depuis Baillif.
Le départ du sentier est mal indiqué, cependant il est bien entretenu et parsemé d’abris (carbet) de pique-niques. Il descend vers le creux de la rivière où se trouve les roches gravées. Des panneaux expliquent où les roches se trouvent.
Astuces : il faut mettre de l’eau sur les gravures pour mieux les distinguer. L’accès au site est entièrement gratuit.
Vestiges de l'Habitation Bovis
Informations et conseils
L’un des propriétaires de l’habitation Clairefontaine, Georges de Bologne Saint-Georges a laissé son nom au fameux rhum Bologne ainsi qu’un fils métis, le Chevalier de Saint-Georges célèbre à la cour de Louis XIV autant pour ses faits d’armes que son talent musical.
Charles Houël s’est longuement querellé avec son beau-frère Boisseret puis ses neveux d’Herblay et Théméricourt pour la possession des terres bien défrichées de Baillif. Houëel s’est finallement installé sur l’actuel Fort Delgrès à Basse-Terre pendant que Boisseret et ses héritiers ont construit à Baillif un fort sur la montagne Magdelaine détruit en 1690 par les Anglais.
Les sections de Saint-Louis et Saint-Robert abritent de belles maisons de maîtres témoins de la richesse des sucreries de la seconde moitié du XVIIe siècle. Saint-Louis a même porté le qualificatif de bourg.