Anse Bertrand - Guadeloupe
Anse Bertrand s’est développée autour de la culture de la canne à sucre. Les champs sont toujours en son centre et son littoral offre de magnifiques sites naturels, richesses paradisiaques dans ses anses et ses falaises.
Le lagon de la Porte d’Enfer et la Pointe de la Grande Vigie sont deux sites incontournables de la Guadeloupe.
Carte d'Anse Bertrand en Guadeloupe
Les incontournables
Le Lagon de la Porte d'Enfer
Le Lagon de la Porte d’Enfer est l’un des sites les plus célèbres de la Guadeloupe. C’est une sorte de langue de mer qui s’enfonce entre des falaises formant un lagon en son fond.
Magnifique site pour la baignade dans un lagon peu profond.
Sur la partie du haut, une petite balade sur le « Trou Man Coco ».
Plage et aire de pique-nique
Accessible à tous, avec parking. Cependant, le site est vite saturé en période de vacances.
Accès : nord-est, voir carte de la commune à télécharger en haut de page.
Plage de La Chapelle
Pointe de la Grande Vigie
La Pointe de la Grande Vigie est aussi un site particulier de la Guadeloupe. Une petite balade depuis le parking permet d’admirer le paysage des falaises érodées par l’Atlantique.
La plupart du temps, une sorbetière vous propose l’immanquable sorbet coco réalisé devant vous.
à voir, à visiter
La Trace des Falaises
La Trace des Falaises est une rando facile mais longue et exposée au soleil. Isolée des routes et de la vie humaine, la trace longe les falaises du nord de la Basse-Terre.
Informations et conseils
Le développement de la commune fût tardif parce que éloignée du centre de l’île. Pourtant, elle a été habitée très tôt pour la culture du coton et un peu de la canne.
Les habitants se nomment les Ansois.
Anse-Bertrand a été l’un des derniers refuges des Amérindiens Caraïbes en Guadeloupe lors de la colonisation. Ces amérindiens se sont battus jusqu’un bout pour garder leurs îles. Ils utilisaient les Arawaks et les prisionniers comme esclaves.
La guerre faisait partie intégrante de leur culture et de la phase initiatique des jeunes hommes.
Suite a un traité de paix, les Caraïbes se sont vus accorder une réserve sur les terres sèches d’Anse-Bertrand. Ce qui était très loin d’être un cadeau car leur alimentation dépendait de la la culture sur brûlis en terre humide et volcanique. Les descendants se sont mélangés avec la population issue des esclaves africains et les Indiens.
La dernière réserve, créée aussi par les Français, est en Dominique. Sinon, il reste encore beaucoup de tribus Caraïbes et Arawak en Amériques du sud, notamment au Vénézuela continental et dans les îles au nord du continent (de Trinidad à Bonaire).